Bonjour à tous,
Aujourd'hui nous retournons sur le terrain en compagnie de Jean, qui a rédigé ce compte rendu de partie afin de le publier sur ce blog.
Mais assez de blabla, je lui cède la parole.
Le poids des mots, le choc des (70 !) photos...
Le but de cette partie était de tester le mode solo. La table est de 1,80m sur 1,80m. La liste française est inspirée de celle de la règle mais adaptée aux figurines disponibles. Commandement + 2 groupes de combat en VBCI, un peloton de 4 VBL, une équipe JTAC, une équipe tireur d’élite, une équipe de M240 sur trépied.
La liste insurgée est complète, avec des renforts qui entrent au fur et à mesure des pertes pour amener l’idée d’une forte
présence ennemie.
Selon certains
informateurs, le village africain en vue des troupes françaises abriterait de
nombreux rebelles. Le lieutenant Marco est chargé de vérifier cela et d’engager
le combat si nécessaire.
Tour1
Tout semble paisible, les enfants
jouent sur la grand-place et pourtant…
Les soutiens se mettent en place,
la M240, l’équipe tireur d’élite ainsi que l’équipe JTAC, au cas où.
Prudemment, les 4 VBL du
lieutenant Laporte se portent à l’entrée du village, cherchant à déceler la
moindre manifestation étrange ou hostile. Ses hommes sont des vétérans des
derniers conflits et savent observer.
Tour 2
Le premier VBL, celui du sergent Martin, s’avance doucement sur la piste. Aussitôt sur la terrasse de la maison la plus proche, un groupe d’insurgés se dévoile. Mais les hommes de la M240 veillent, et déjà un feu nourri éclate sur le mur de la terrasse et s’abat sur les rebelles. Deux s’affaissent, un blessé, l’autre tué sur le coup.
Mais les insurgés répondent et
blessent le tireur dans sa tourelle. Celui-ci, surmonte sa douleur et fait feu
à son tour et blesse un nouvel homme.
Durement éprouvée moralement, la cellule ennemie se retire. (Test de
moral raté).
Les autres VBL réagissent et orientent les tourelles dans les directions possibles de tir. A cet instant, un autre groupe ennemi se dévoile aux fenêtres d’une maison. Le tireur d’élite réagit promptement mais rate son tir. Des tirs partent en direction de l’équipe de mitrailleurs M240. Un servant est blessé.
Pendant ce temps, d’autres groupes
rebelles se faufilent en longeant les murs du village.
Tour 3
Alors que le tireur de la tourelle du VBL se remet de sa blessure, le servant de la mitrailleuse succombe. C’est la première perte française.
Le lieutenant Laporte ordonne à
ses équipages de se mettre à l’affût du moindre mouvement hostile dans le
village. Derrière, les deux VBCI du lieutenant Marco avancent jusqu’à l’oued
asséché.
Un troisième groupe ennemi se
découvre sur une terrasse visant à nouveau le VBL de tête, celui du sergent
Martin. Le tireur d’élite français repère aussitôt que l’un des insurgés porte
un RPG. Mauvais ça.
Il tire mais rate de nouveau sa
cible. Heureusement le servant en tourelle a lui aussi vu le danger. Il arrose
copieusement la terrasse et élimine le tireur au RPG. L’arme tombe et… est
aussitôt ramassée et épaulée par un autre combattant fanatisé. La roquette file
vers le véhicule léger, touche mais sans autre conséquence. Les dieux de la
guerre sont avec l’équipage du sergent Martin.
D’autres tirs français éliminent le groupe ennemi, jugé bien trop dangereux. Seul le chef survit et préfère rompre le combat.
Tour 4
Tous les autres véhicules français
sont en soutien, prêts à libérer l’enfer. La porte arrière du VBCI du lieutenant
Marco s’ouvre alors. Un groupe de combat, le Lt Marco et le médecin se
projettent aussitôt dans l’oued afin de se protéger de tirs éventuels.
De l’autre côté du village, un
pickup armé d’une mitrailleuse légère libère lui aussi un groupe de combattants
rebelles. Ceux-ci s’engouffrent aussitôt dans une maison sous l’œil indifférent
des gamins du village.
Informé du mouvement, le VBL du sergent Martin s’engage dans la rue et crible littéralement le pickup. Le tireur est éliminé et le chauffeur blessé. Les civils se mettent rapidement à l’abri de la maison la plus proche.
Un autre pickup arrive, armé d’une
12.7, mais son chauffeur plus prudent, reste planqué derrière une maison. Il est
suivi d’un groupe rebelle qui pénètre aussitôt dans la maison occupée par le
groupe précédent. Leur but, les terrasses, idéales pour harceler les mécréants.
Qui tient les hauts…
Sur le flanc gauche, le deuxième VBCI libère lui aussi son groupe de combat. Il couvrira les deux côtés de la rue principale.
Mais sur les terrasses justement,
il y a aussi beaucoup de passages en ce moment…
Cela n’échappe pas à l’équipier du
tireur d’élite français. Cette fois-ci ses tirs font mouche. Un homme et le
chef de groupe rebelle s’affaissent, blessés.
L’équipe à la M240, décidée à
venger la perte de leur camarade, entre dans la danse à son tour et élimine un
autre combattant. Le reste du groupe préfère disparaître que de continuer à
subir ce feu dévastateur.
A l’entrée du village, une autre
cellule antichar rebelle apparait. Tire sur le VBL le plus proche, rate. Le
tireur français, avec sa 12,7 ne laisse aucune chance au groupe rebelle. Il
élimine les quatre hommes du groupe.
Le lieutenant Marco distribue ses ordres.
Tour 5
Le lieutenant Marco continue sa
progression avec son groupe et le médecin. Ils abordent les premiers murets du
village.
Le deuxième groupe (sergent Ratier) du lieutenant Marco se scinde en deux. A gauche de la rue principale, l’équipe « 300 » progresse en rasant les murs. De l’autre côté de la rue, le sergent Ratier et l’équipe « 600 » gravissent rapidement un escalier afin de surplomber la rue principale. La Minimi pourra ainsi appuyer les mouvements de leurs équipiers.
Un VBL pulvérise une palissade et vient se
placer à leur droite.
A l’autre extrémité du village,
les insurgés introduits précédemment dans une maison, montent eux-aussi les
étages, prêts à surgir sur les terrasses. Un renfort supplémentaire rebelle
arrive à son tour.
Tour 6
Sur le flanc droit, le lieutenant
Marco et ses hommes continuent de progresser avec prudence.
Alors qu’un VBL se positionne pour
interdire l’accès à la grand-place.
Un violent échange de tirs s’engage
entre deux VBL et une cellule insurgée postée sur un toit. L’un des mitrailleurs
français est blessé ainsi qu’un insurgé (le rebelle succombera peu après à ses
blessures et ses compagnons quitteront la zone de combat).
Aussitôt, deux autres unités
rebelles apparaissent face aux VBL. L’une d’entre elles possèdent un RPG. L’air
va devenir infréquentable pour les petits véhicules de reconnaissance.
La situation bascule subitement
lorsqu’un pickup Toyota surgit de derrière un mur et accroche un VBL avec sa
12,7. Le mitrailleur en tourelle reçoit une blessure
mortelle. Heureusement, malgré le stress déjà présent et celui de la perte de
leur camarade, l’équipage du véhicule tient courageusement sa position.
La rue principale s’enflamme elle
aussi. Un autre pickup Toyota engage avec sa 12,7 l’équipe du sergent Ratier, en
position sur la terrasse. Mais seuls les murs ont à souffrir du tir. La
pression devient de plus en plus importante sur les troupes françaises.
Tour 7
Sur le flanc droit, le lieutenant
Marco envoie son équipe 600 sur une terrasse pendant que lui et le reste de ses
hommes manœuvrent avec le soutien d’un VBL.
Tandis que de l’autre côté de la rue,
l’équipe 300 du sergent Ratier s’engouffre à l’abri dans un magasin.
Sur le flanc gauche, le tireur blessé du VBL est toujours à son poste. Il tire une longue rafale. Elle oblige les insurgés qui lui ont tiré dessus à se mettre à couvert.
Un insurgé est touché mortellement bien qu’à l’abri d’une maison.
Le mitrailleur du VBL sur la grand-place est lui aussi perdu. Un VBCI s’avance alors et tire au canon de 25mm dans la maison d’où sont partis les tirs rebelles mortels. Deux autres insurgés sont pulvérisés. Le dernier survivant renonce au combat et s’échappe par l’arrière du bâtiment.
Mais déjà, d’autres présences
ennemies se révèlent sur les terrasses. L’équipe 600 du flanc droit est de
nouveau prise à parti. Le tireur d’élite français a repéré le danger mais n’est
pas assez rapide. Un de ses camarades, est touché et lui, rate son tir.
Toujours sur les terrasses, un
tireur RPG aligne le VBCI qui vient de tirer. Le tir est bien ajusté et le
véhicule est aussitôt détruit, l’équipage évacue. Un malheur n’arrivant jamais
seul, un homme de l’équipe 600 de Ratier tombe pour de bon.
Les tirs provenant des terrasses
sont de plus en plus fournis. Le mitrailleur de VBL déjà blessé est à nouveau
touché et cette fois-ci, il ne se relèvera pas.
Malgré l’intervention du médecin,
un autre blessé succombe à ses blessures.
Tour 8
C’est maintenant l’affrontement
général. De part et d’autre, les balles de différents calibres sifflent. Avec
les insurgés sur les toits et les terrasses, les Français pourraient penser
rejouer la chute du faucon noir… s’ils en avaient le temps. A la différence que
certains d’entre eux sont aussi sur les toits.
Toutefois, quelques tirs bien
ajustés dont pour une fois le tireur d’élite, les pertes et une baisse subite
de moral, éclaircissent quelque peu les rangs insurgés.
Aussitôt, une autre menace se fait sentir. Une cellule antichar débouche d’une ruelle et aligne le VBL sur la grand-place. Les deux survivants de l’équipe 600 du sergent Ratier réagissent promptement et abattent un insurgé. Mais le tireur RPG lâche sa roquette qui file vers le véhicule… qui est instantanément détruit. Décidément, les insurgés ont récupéré un excellent lot de roquettes…
Un autre tir de roquette part vers
un autre VBL. Celui-ci se retrouve immobilisé mais sans autre dégât et le
pilote sonné.
Sur les terrasses, le déluge de
feu continue. L’équipe 300 du flanc droit est décimée. Ses trois hommes sont
blessés. Heureusement, le médecin tout proche, en remettra deux sur pieds et
prendra le troisième en charge.
C’est un véritable nid de frelons que les Français sont venus bousculer et cela commence à coûter cher. Heureusement, l’équipe JTAC a réussi à obtenir un appui aérien. Une Gazelle fait tout à coup vibrer l’air chaud au-dessus des têtes, dans tous les sens du terme. Ne doutons pas que ses roquettes vont rapidement remettre de l’ordre dans cet enfer africain.
Avis du joueur :
Le test de la partie en solo a « bien donné ». Il y a eu à faire quelques petits réglages aussitôt transmis à l’auteur et rectifiés par lui dans la foulée. Tout tourne bien (à mes yeux).
Curieusement, on a l’impression que les rebelles tiennent moins bien que les français au moral, pourtant leur facteur de test est le même (4). Mais proportionnellement, ils ont moins bien réussi que les français. Ils ont aussi testé plus souvent, les tirs efficaces des français et le manque de protections balistiques faisant la différence.
Il y a une bonne immersion, et
ceci très rapidement. Il faut se mettre un peu aussi du côté de l’IA si l’on
veut une partie intéressante et pas à sens unique et jouer « réglo »
si j’ose dire. Certes, c’est un peu frustrant de ne pas avoir partagé cela avec
un bon camarade mais au moins, en « cas de crise », on peut
jouer ! Je ne saurais que trop vous conseiller de passer à l’action à les
amis.
Pour conclure :
Je remercie Jean d'avoir testé le module solo en grandeur nature.
Les modifications ont été mineures, comme vous pouvez le constater en comparant la v1.01 à la v1 du module.
Malgré la situation sanitaire, ce module solo vous permettra de jouer et de découvrir la règle.
Je conclus cet article en vous partageant la seconde vidéo publiée sur la chaîne Youtube de Alliance Wargame France, qui présente la phase initiale de toute partie : la constitution de la pioche.
Au plaisir de vous retrouver prochainement.
merci pour cette partie bien sympa.
RépondreSupprimerMerci pour ce CR
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