lundi 19 décembre 2016

Track IR sans fil

Comme je vous l'avais glissé à l'ouverture de ce blog, je joue régulièrement aux jeux vidéo, et notamment à des "simulations militaires" comme Armed Assault.

Depuis près de 10 ans, j'utilise un petit accessoire, nommé Track IR, qui permet de restituer en jeu le mouvement réel de votre tête. Je vous laisse regarder cette petite vidéo qui vous permettra de mieux comprendre ce dont je vous parle.


Comme vous pouvez le voir, il faut équiper votre casque d'un accessoire équipé de 3 réflecteurs, ou d'un petit clip avec 3 diodes IR. Personnellement, j'ai fait le choix des diodes (car je bénéficiais alors d'une promo...), qui sont cependant alimentées via un port USB.

Or, je me suis équipé dernièrement d'un casque audio sans fil (du pur bonheur !) mais, du coup, le clip reste mon dernier fil à la patte...

Il y a peu, j'ai donc décidé de me lancer et de tenter de modifier ce clip pour supprimer le fil.
L'accessoire étant alimenté via un port USB, je me suis dit qu'une batterie additionnelle pour smartphone devait pouvoir l'alimenter, les besoins de 3 malheureuses diodes étant quand même très réduits...
Il me suffisait ensuite de bidouiller une prise USB et le tour était joué !

J'ai donc commencé mon projet en créant une pièce, avec mon imprimante 3D, qui permet d'accueillir la prise USB et de fixer la branche du Track IR (grâce à 2 aimants):


La suite est encore plus simple: 2 points de soudure sur les fils et 1 point de colle sur la prise USB pour la fixer dans le support et le tour est joué !


Le problème suivant auquel j'ai été confronté a été de trouver le moyen de fixer tout ça sur le casque sans "dénaturer le produit"...
J'ai utilisé un aimant plat (récupéré sur une magnette de frigo) et utilisé un jeu de rondelles pour éviter tout glissement en cas de mouvement brusque de la tête.

Je vous laisse regarder le montage:
La face intérieure du dispositif

La face fixation sur le casque

L'aimant adhère sur la grosse rondelle, la petite rondelle (qui est collée sur l'aimant) se positionne dans le trou de la grosse rondelle et empêche le dispositif de glisser.

Et voilà le produit fini !
Il ne me reste plus qu'à mettre un coup de peinture noire sur les différents éléments.

De face

De profil

Si vous êtes intéressés par un Track IR, c'est ici que ça se passe: Track IR



jeudi 1 décembre 2016

Bruno, histoire d'un para...

A l'occasion du concours de peinture du forum bolt-action.fr, je me suis lancé dans la conversion d'une figurine afin d'en faire un leader qui sortait un peu de l'ordinaire, le chef de bataillon Bigeard, indicatif radio "Bruno", figure emblématique de la guerre d'Indochine.

Je ne pouvais faire d'autre choix pour honorer ce premier concours...

Commandant Bigeard - 20 octobre 1952 - région de Tu Lê

Après quelques tâtonnements, je me suis lancé dans le charcutage de figurines, tel le Docteur Frankenstein...

L'idée était de représenter Bruno, assis, en train de donner ses ordres à ses commandants de compagnie. J'ai donc découpé les membres de 2 volontaires issus de la boîte de Marine's et me suis lancé dans une opération de greffe.

mes victimes...

Une fois les jambes greffées, il m'a fallu apporter d'autres modifications:
- créer une carte en greenstuff
- modifier légèrement l'inclinaison du bras droit pour que la main tienne la carte de manière naturelle
- araser la tête et créer un béret en greenstuff
- glisser une cigarette entre les doigts de Bruno (il fumait généralement la pipe mais on trouve également des photos de lui avec une cigarette)
- et créer l'insigne de béret...

création de l'insigne de béret...
Une fois le gros du travail de création réalisé, il m'a fallu plancher sur un socle digne de ce nom.
Un peu de  terra cota, un bout de brindille, et le tour était joué !...


Après quelques heures de séchage, il m'a ensuite fallu passer par l'épreuve du pinceau, non sans un certain pincement au ventre tant les dernières figurines peintes "sérieusement" remontent à plus de 10 ans...
Allais-je tout saloper en une immonde barbouille ?...

Je dois avouer que les nombreux tutos aidant, et avec l'appui des lavis, j'ai obtenu un résultat que je n'espérais pas !

Je vous laisse admirer le résultat final, dont je ne me lasse pas (en toute modestie...).
Je dois tout de même vous avouer que je reste un peu déçu par le camouflage de la veste, qui laisse assez peu apparaître les motifs caractéristiques du camouflage marine's.
Il me faudra utiliser une teinte de fond bien plus verte flashy pour mes autres figurines...




Voilà mon Bruno prêt à l'emploi pour Croire et Oser, ou la version Indo de Chain of Command. ;)

dimanche 6 novembre 2016

Faisons le mur...

Ce weekend, j'ai profité de quelques heures de libre pour finaliser la mise en peinture d'une série de murs de pierre que j'avais imprimés il y a de cela quelques semaines.

J'avais choisi d'imprimer ce modèle récupéré sur thingiverse.

Le résultat avait été plutôt honnête, malgré quelques soucis de wrapping (décollage de la première couche imprimée, ce qui fait que la pièce à tendance à se recourber, et à gêner l'impression).

Sur la photo suivante, on voit l'effet du wrapping à l'extrémité droite : cela donne un effet feuilleté.


Donc, je me suis décidé à peindre mes murets.

Après une sous-couche au Gesso noir, je me suis contenté de passer quelques couches de gris en éclaircissant au fur et à mesure.
Ensuite, un petit jus d'acrylique noire diluée à l'eau et voilà le résultat :


On voit également, sur cette pièce, l'effet du wrapping.
C'est d'ailleurs celle qui est la plus marquée, puisque j'ai réussi à résoudre le souci pour les impressions suivantes.

Afin de masquer ces soucis, et de donner un aspect plus bucolique à mes murets, j'ai ensuite appliqué un peu de flocage afin de représenter la mousse, qui ne manque jamais de s'incruster sur les murs de pierre...

Voici le même muret après application du flocage :


Le résultat est plus qu'honorable, non ?

Pour conclure cet article, 2 autres photos de mes murets :



Et voilà près de 50cm de décors !

C'est là qu'on voit que c'est vite consommé sur une table...
Du coup, je pense que je procéderai à d'autres impressions de ces modèles, car ils ont vraiment une belle allure...

jeudi 27 octobre 2016

FM 24/29 - la pièce rare ép.3

Nous parlions donc, dans le précédent article de passer à la production...

C'est parti !
Je mets du greenstuff dans chaque moule, en tassant bien dans tous les angles afin d'être sûr que la pâte épouse bien les formes, puis je mets sous pression à l'aide d'une pince étau.



Le greenstuff n'est pas censé coller à l'oyumaru, alors j'ai décidé de ne rien mettre afin de tester si c'était vraiment le cas, ou pas !...
Après quelques heures, le verdict tombe : le greenstuff se décolle bien tout seul, sans laisser de restes dans le moule.
Je vous laisse observer les 2 faces du moulage.





Après ébarbage des 2 faces, ça nous donne ceci :


Et voici 2 petites mises en situation rapide, juste en positionnant le FM sur une figurine.

Pour avoir un meilleur aperçu, il aurait fallu modifier la main droite, ce qui aurait eu pour effet de reculer l'arme.

Vous pouvez comparer la dimension avec la carabine US-M1, juste en dessous.

Et pour comparer, voici la même figurine avec le FM de chez Neucraft, lequel est le plus crédible ?


Voilà, j'en ai fini avec cette série d'articles dédiés à l'Oyumaru.
J'espère que cela vous aura donné envie de vous lancer également.

Pour ma part, même si je suis satisfait du résultat final, je vais tâcher d'améliorer un peu la finition du modèle en essayant d’accroître la qualité du moule et en modifiant légèrement le master pour m'approcher un peu plus de l'original.

mercredi 26 octobre 2016

FM 24/29 - la pièce rare ép.2

Je reprends le récit de mes aventures dans ma quête du 24/29 idéal (voir l'épisode 1).

L'oyumaru est une pâte plastique destinée à réaliser de petits moules, que vous trouverez chez les revendeurs de matériels destinés aux arts plastiques (cultura & cie).
Elle se présente sous la forme de petites briques qui ont la particularité de se ramollir une fois trempées dans de l'eau très chaude, puis de se durcir à nouveau, sans changer de forme, en refroidissant.

 


Comme je vous le disais précédemment, je ne pouvais décemment pas produire une dizaine de FM en cannibalisant d'autres armes, et la solution m'est parvenue via le blog de Morikun.

Morikun est particulièrement actif sur le forum warmania.
Il tient par ailleurs un blog excellent, le temple de Morikun. Il a ainsi rédigé plusieurs articles, bien plus étoffés que ma prose, détaillant l'emploi de l'oyumaru (le premier article est ici).

Mais revenons à nos moutons !

Je fais donc bouillir de l'eau, je mets la brique dedans et la triture un peu avec une baguette. Dès qu'elle commence à se ramollir je la sors à l'aide de mes baguettes chinoises et commence à la malaxer avant de la tremper de nouveau.

Une fois que la pâte est bien molle, je prends mon FM et moule une première face.

En haut, une brique non utilisée
En bas le moulage du FM. J'ai coupé le surplus au cutter (ça me servira pour un autre moule).
Il faut ensuite attendre quelques minutes que l'oyumaru refroidisse et se durcisse, puis vous pouvez créer le moule pour la seconde moitié.
Il suffit de prendre un nouveau morceau, de le ramollir puis de le presser contre le premier moule (sans retirer la pièce à mouler, cela va de soi...).
Normalement, l'oyumaru chaud ne colle pas à la pâte froide, mais j'humidifie quand même très légèrement le premier moule (pas trop pour éviter que l'eau ne vienne créer des bulles) pour m'en assurer.

On aperçoit le FM, par transparence

Après quelques minutes d'attente, le second moule est refroidi et je peux séparer les deux parties.

On aperçoit l'empreinte sur le moule de droite

Les moules sont prêts, il n'y a plus qu'à se lancer dans la production !

Sur le net, j'ai lu ici et là qu'on pouvait utiliser plusieurs types de matériaux pour procéder au moulage de pièces : de la pâte FIMO, du green stuff, du putty, etc...
J'ai pour ma part jeté mon dévolu sur le green stuff, qui présente l'avantage de sécher relativement vite.

Suite et fin au prochain épisode...
Quel suspense !!!


lundi 24 octobre 2016

FM 24/29 - la pièce rare ép.1


Le fusil mitrailleur FM 24/29 est une arme emblématique de l'armée française.
Or, malgré le fait qu'elle ait été de tous les combats entre 1939 et 1960, il est quasiment impossible de mettre la main sur un FM 24/29 de bonne facture au 1/56e.

La preuve en image ci-dessous :
- la figurine est une référence FNG miniature (ex-red star) : le FM est déjà sous-dimensionné par rapport à d'autres armes car il est plus court qu'un fusil MAS 36
- le FM du haut est produit par Neucraft model : il est de bonne facture mais vraiment trop petit pour équiper mes paras
- l'arme du bas est un FM BAR de chez warlord (charcuté pour la bonne cause), qui est censé être plus long de 20cm (soit 3.5mm à l'échelle) qu'un 24/29, or il y a plus du double...


J'ai donc décidé de prendre le buffle (de rizière) par les cornes et de modéliser un 24/29 suffisamment correct pour équiper mes paras français qui arpenteront les rizières indochinoises.

Moyennant le sacrifice de 2 FM BAR et d'un Bren puisés dans ma boite à rabiots, j'ai réussi à sortir un premier exemplaire qui me convenait.
Je vous laisse juger par vous-mêmes !

Votre sacrifice ne sera pas vain...

Le modèle de pré-série, auquel il faudra rajouter un bipied...

Malheureusement, ce type de production ne permettant pas de répondre à mes besoins (10 à 15 pièces) il m'a fallu réfléchir à un moyen de produire en série cette arme, sans trop de poids logistique (comprendre, avec peu de matériaux et sans devoir chambouler mon espace de travail...).

Dès le départ, j'ai décidé d'exclure le moulage résine car, même si c'est un excellent produit, ce procédé était trop compliqué à mettre en oeuvre chez moi.

C'est alors que, porté par les brises marines par delà les mers orientales, m'est parvenu le souffle divin de l'inspiration du temple de Morikun. Une voix murmura alors à mon oreille cette drôle de mélopée : Ôôôyumaruuuu ! ÔôyyyyyuuuUUUUUUuuuumaruuuuuuu !...

La suite au prochain épisode...

Novembre - mois du souvenir et du Bleuet


Novembre marque généralement le mois du souvenir, de nos proches disparus, avec la Toussaint, mais également de ceux tombés pour la France, avec les commémorations du 11 novembre.

certes, on s'écarte un peu du sujet principal de ce blog, mais je pense que cet article a tout de même sa place ici...  

Aussi, alors que le mois de novembre approche à grands pas, je ne peux que vous inviter à soutenir l'association le Bleuet de France.

Héritière d’une tradition de soutien aux victimes des conflits du XXème siècle, l’Œuvre Nationale du Bleuet de France (ONBF) constitue une structure intégrée, depuis 1991, à l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).

Chaque année, tous les 8 mai et 11 novembre, des milliers de bénévoles se mobilisent et collectent les dons sur la voie publique lors de ces deux journées inscrites au calendrier d’appel à la générosité publique publié par le ministère de l’Intérieur. Les dons représentent également une part importante des fonds du Bleuet de France.
Le Bleuet de France, c’est une gestion saine, transparente et responsable des fonds collectés.
L'affectation des fonds répond au découpage suivant :
Sur 100€ collectés pour le Bleuet :
- 58€ reviennent aux personnes ressortissantes de l'ONAC en difficulté,
- 25€ permettent d'organiser des manifestations de mémoire
- et les 17€ restants sont consacrés à l'organisation des collectes.

Si vous souhaitez, comme moi, aider cette association, vous pouvez faire un don via ce formulaire.


lundi 10 octobre 2016

Chain of Command - présentation suite et fin

Cet article fait suite à celui-ci.


2/ UNE APPROCHE HISTORIQUE DU JEU D’ESCARMOUCHE :

Le leitmotiv des TFL est « play the period, not the rules » : les règles ont été pensées pour respecter la réalité historique, tant sur le plan des ordres de bataille que sur le plan des tactiques mises en œuvre. Cette approche est présente dès le début du jeu, lors du déploiement de vos forces.

Chain of Command - présentation 1ère partie


Chain of Command (COC) est un système de jeu d’escarmouche édité par les Too Fat Lardies (TFL),
Côté matériel, il nécessite des dés à 6 faces, des marqueurs et de quoi mesurer des distances en pouces.

Si ce système couvre avant tout la Seconde Guerre Mondiale, le site des TFL et certains blogs (soyez patients, vous aurez tout ce qu’il faut en fin d’article) permettent d’étendre la période couverte, et de jouer des conflits aussi variés que la guerre en Abyssinie, la Guerre d’Espagne, ou le Vietnam. Selon les concepteurs eux-mêmes, ce jeu a été pensé pour des figurines en 20mm, mais la règle peut être utilisée sans modification avec des figurines en 15mm ou 28mm.

L’échelle choisie est le 1 pour 1 : il n’y a pas d’abstraction et une figurine représente un combattant.
La section d’infanterie (soit 30 à 40 combattants articulés en groupes de combat et encadrés par des leaders) est au cœur de ce système de jeu. Vous pouvez ensuite y adjoindre des appuis, sous forme d’armes lourdes ou de véhicules.


CoC se démarque des autres jeux du même type (suivez mon regard vers Bolt Action) sur plusieurs points.

Table COC lors du Crisis 2014
http://fenedgewargaming.co.uk/wp/?p=2414

1/ UNE VOLONTÉ DE RECRÉER L’INCERTITUDE DU CHAMP DE BATAILLE :

Au combat, un chef ne peut être sûr de rien, ni que ses hommes obéiront bien à ses ordres, ni qu’ils parviendront à réaliser les actions prévues, ou que le char parviendra à traverser le terrain prévu, ou encore de la position et de la nature de forces ennemies. Toutes ces incertitudes constituent le brouillard de guerre, que les TFL ont pris le parti de représenter dans toutes ses composantes, au risque de déplaire au joueur qui aime tout maîtriser :

  • Dans le déroulé de la partie :

Une partie est constituée de plusieurs tours, qui sont composés d’un certain nombre de phases d’activation.
Durant une phase d’activation, un seul des 2 camps est actif et peut faire évoluer un certain nombre de ses unités, mais pas toutes. Durant cette phase, le camp adverse ne peut intervenir qu’en activant une unité préalablement placée en surveillance (overwatch).

Pour définir quelles seront les unités activées, le joueur dispose d’un certain nombre de dés de commandement. Là où le tour se corse, c’est que le résultat obtenu avec ces dés va décider de :
-       Quel type d’unité pourra être activé durant cette phase
-       Quand le tour de jeu se terminera
-       Qui sera le joueur actif à la prochaine phase

  • A travers l’activation des unités, le rôle des leaders

Comme je vous le disais, les dés de commandement décident quels types d’unités peuvent être activés durant la phase.
Ainsi, un 1 vous permet d’activer une équipe (le plus petit groupe activable) alors qu’un 3 ou un 4 vous permet d’activer un leader (le chef de section, senior leader, ou un simple chef de groupe, junior leader), qui dispose d’un certain nombre de points permettant d’activer plusieurs unités, de réduire le trauma d’une équipe, de faire utiliser certaines armes particulières, etc… Mais attention, car un sergent (junior leader) ne dirige que son groupe, pas celui d’à côté, et chaque leader ne peut commander une unité que si elle est à portée de commandement (variable selon le leader). Il vous faudra donc déployer judicieusement vos hommes si vous voulez être efficaces.

Différents types de leaders
http://toofatlardies.co.uk/forum/viewtopic.php?f=35&t=1992
Vous l’avez compris, vous aurez intérêt à choisir soigneusement quelles unités activer, car vous ne disposerez que rarement de quoi activer toutes vos unités lors de la même phase. Ainsi, comme un vrai chef au combat, le joueur sera régulièrement confronté à des choix cornéliens : dois-je pousser cette unité vers l’avant sur une position favorable, au risque de l’isoler, ou avancer de manière coordonnée mais moins rapide ?

Retrouvez la suite de la présentation dans ce second article.

dimanche 9 octobre 2016

3D : des marqueurs de patrouille pour Chain of Command

Comme il faut des marqueurs de patrouille pour pouvoir jouer à Chain of Command, j'ai décidé d'en réaliser en utilisant Tinkercad.

Selon la règle, il en faut 4 par camp et ils doivent faire 2.5" de diamètre.
La prise en main de Tinkercad est super rapide, mais je vous conseille très fortement d'utiliser la beta du logiciel car ses fonctionnalités sont plus intéressantes. Ainsi, vous avez la possibilité de taper au clavier les dimensions de votre pièce. Ça a l'air de rien mais lorsque vous galérez à déplacer le curseur sur la pièce, ça fait gagner du temps !

Après quelques tâtonnements, j'ai créé une série de marqueurs pour les forces suivantes : l'US Army, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et les Forces Françaises Libres.

Je vous laisse voir le résultat par vous mêmes :


Ils ont été imprimés avec la résolution la moins bonne (20µ), mais le résultat est largement suffisant pour ce type de pièce.

Je suis en train de préparer un set de différents accessoires pour Chain of Command (marqueurs de patrouille, compteur de traumas, etc...) qui seront disponibles sur Thingiverse.

Je vous tiendrai informé de l'avancée de mes travaux.

dimanche 2 octobre 2016

Profane de l'impression 3D

J'entends déjà certains d'entre vous s'écrier en lisant le tire, "Impression 3D ?! Mais je croyais que c'était un blog dédié au jeu avec figurines !". Mais rassurez-vous, vous allez vite vous rendre compte de l'intérêt que les imprimantes 3D peuvent avoir dans notre hobby.

Vu le nombre de visiteurs, c'est un peu superfaitatoire comme intro, je vous le concède. Aussi entrons dans le vif du sujet !

Convaincu par mes discussions avec Laurent, sur le forum bolt-action.fr, j'ai franchi le pas à l'été 2016 et acheté une imprimante 3D : la Dagoma Discovery 200.
J'avais alors choisi de la prendre en kit, estimant que la différence de prix justifiait de passer du temps sur le montage. De plus, je me disais que c'était l'occasion de comprendre le fonctionnement de l'appareil afin de pouvoir facilement mettre le nez dedans en cas de soucis...



mercredi 28 septembre 2016

Chain of Command - feuille de référence


Pour ceux qui ne connaissent pas, Chain of Command (restons simple, appelons la CoC comme dirait Guy-Hubert Bourdelle) est une règle d'escarmouche avec figurines pour la Seconde Guerre Mondiale, dans le même style que Bolt Action mais beaucoup plus complète et, du coup, un peu moins simple à prendre en compte.

Editée par les Too Fat Lardies, la règle est disponible dans leur shop en ligne.

Personnellement, c'est le meilleur système de jeu d'escarmouche que j'ai eu sous les yeux jusqu'à présent. Je tâcherai de vous le présenter plus en détail dans un autre article, en vous expliquant ce qui fait sa spécificité.

Mais là n'est pas le but de l'article d'aujourd'hui, qui s'adresse avant tout aux aficionados de COC.


samedi 3 septembre 2016

Croire et Oser

Croire et Oser est un fascicule non officiel destiné à permettre de jouer le conflit indochinois (1947-1954) en utilisant le système de règles de Bolt Action.
Pour jouer à Croire et Oser, vous devrez posséder le livret de règles de Bolt Action.



Développé par votre humble serviteur avec l'aide de Folgore, ce livret a été diffusé il y a quelques mois et a connu un assez bon accueil puisque plus d'une cinquantaine de wargamers m'ont contacté pour obtenir ces règles.
Depuis sa première diffusion, Croire et Oser a fait l'objet d'un errata qui réparait quelques petites erreurs de rédaction, ou clarifiaient certains points.


jeudi 1 septembre 2016

Fer de lance - et les canons antichars automoteurs, dans tout ça ?

Au cours d'une discussion au sujet de Fer de lance, sur le forum warmania, il m'est venu à l'esprit que j'avais oublié un type de véhicule un peu particulier : les canons antichars automoteurs.

Concrètement, il s'agit du croisement entre un véhicule de transport, ou d'un transport de troupe, avec un canon antichar.

Voici quelques exemples de canons autoportés :


Sd.Kfz 251/22
illustration issue du site http://www.tanks-encyclopedia.com/

M3 Gun Motor Carriage
illustration issue du site http://www.tanks-encyclopedia.com/

RSO Pak40
illustration du kit Dragon


mardi 30 août 2016

Fer de lance - Les pièces antichars

3.7cm Pak36 - illustration du kit Zvezda

Chose promise chose due, voici le supplément de Fer de lance dédié aux pièces antichar.

Laissez moi vous présenter un peu comment se joue ce type d'arme dans Fer de lance.

Avant toute chose, les canons AC sont des armes fixes : une fois déployée sur la table, la pièce antichar ne peut plus se déplacer.

Elle peut cependant :
- utiliser l'action "mouvement" pour effectuer une rotation de 180° maximum
- effectuer un "mouvement tactique" pour effectuer une rotation (de 45° maximum) avant de tirer (avec un malus)

Pour compenser cette absence de mobilité, les canons AC disposent de certains atouts :
- ils sont tous équipés de filets de camouflage qui leur assurent 1D de défense supplémentaire dès lors qu'ils sont restés immobiles durant le tour et que l'unité ennemie qui les prend à partie est située à plus de 40 cm d'eux
- ils sont déployés via un système de marqueurs, baptisés Indice de Présence Ennemie (IPE), qui les rend particulièrement dangereux.

Ce type de matériel est vraiment fun à jouer, notamment dans des missions de type attaque/défense.

Pour vous procurer ce supplément, il vous suffit d'aller sur ma dropbox.

Outre les règles, vous y retrouverez les caractéristiques de la majorité des pièces AC utilisées durant la seconde guerre mondiale.

Bon jeu à vous !

samedi 27 août 2016

Fer de lance

photographie d'Havocation, du site "opération zéro"

Fer de lance est une règle d'escarmouche que j'ai créée à l'été 2016 et qui permet de jouer des affrontements entre blindés de la seconde guerre mondiale.

Il n'y a ni infanterie, ni aéronefs, que du blindé. 
Les canons antichar sont absents mais ils seront intégrés très prochainement.

La règle est donnée pour jouer avec des modèles en 15mm (1/100e) ou 20mm (1/72e), mais il suffit de modifier les paramètres de mobilité et de tir pour l'adapter au 28mm.

Fer de lance ne prend en compte que les matériels employés durant la seconde guerre mondiale mais je prévois de sortir, dans les mois à venir, un opus dédié au combat moderne.
Il me faudra faire un gros travail d'adaptation car les matériels modernes intègrent des composantes nouvelles (missiles antichars, brouilleurs, conduite de tir, etc...). Un beau (et gros) challenge en perspective!

Mais passons aux choses sérieuses, voici un lien vers ma dropbox.