Il faut battre le fer tant qu'il est chaud...
Voici le récit du prologue de ma campagne, qui détaille comment les personnages présentés dans mon précédent article se retrouvent à faire cause commune.
La scène se déroule dans la ville de Tomaszow Mazowiecki, près de Lodz.
C'est le matin, et Aurore se prépare à ouvrir la porte de son dispensaire, aidée par son fidèle Mariusz et deux assistantes locales qu'elle s'évertue depuis des semaines à former aux soins.
Un bruit de moteur se fait entendre, au loin d'abord mais il se rapproche. Les véhicules restent rares aussi Aurore se demande s'il s'agit d'une urgence. Elle se hâte de préparer la salle de soins, ouvre la porte et sort sur le perron au moment où une camionnette militaire stoppe devant le bâtiment.
Des soldats débarquent, armés et casqués. Les vociférations de celui qui semble être le chef ne la trompent pas, ce sont des troupes soviétiques et apparemment elles sont de méchante humeur... Aurore se plait à donner des surnoms aux gens qui l'entourent, pour le petit sous-officier soviétique ça sera "singe hurleur"...
Et justement, celui-ci se dirige d'un pas ferme vers le dispensaire, bousculant sans ménagement les gens qui attendent. Dans un sabir difficilement compréhensible, il semble accuser Aurore d'être une espionne capitaliste, et il exige qu'elle le suive jusqu'à son véhicule.
Quelques civils tentent timidement de s'interposer mais un des soldats tire en l'air une rafale de kalashnikov avant de pointer son arme sur les civils, qui s'écartent.
Alors qu'Aurore est trainée sans ménagement vers la camionnette, Mariusz tente de parlementer avec un soldat, en vain. Il se dirige alors vers le chef du détachement...
(au même instant, à quelques dizaines de mètres de là)
Hannah et son grand-père ont passé la nuit dans une cave, sous les restes d'une maison effondrée.
Ils sont arrivés hier, avec l'idée de faire quelques fouilles dans les maisons abandonnées poury dénicher quelques vivres. La ferme a été pillée par une bande de maraudeurs, Bolek et Hannah ne doivent leur survie qu'à la fuite, dans des bois qu'ils connaissent par coeur.
Mais nous sommes en septembre et l'hiver sera bientôt là or, sans réserves de vivres, il ne leur sera pas possible de survivre. Aussi, Bolek a pris sa décision : il leur faut rejoindre la cité libre de Cracovie. Là-bas ils devraient pouvoir s'en sortir.
Alors qu'ils fouillent la première maison de la journée, le vrombissement d'un moteur attire leur attention. Méfiant, Bo fait signe à l'enfant de ne pas faire de bruit et de se cacher. Lorsque des cris puis une détonation se font entendre, il décide de sortir pour découvrir ce qu'il se passe. Il y a un dispensaire non loin de là, quelqu'un fait-il des problèmes ?
Bo s'approche, pénètre dans une seconde maison et monte à l'étage afin de trouver un bon poste d'observation. Il épaule sa carabine de chasse, une Baïkal robuste et précise, comme les armes que savent si bien faire les cousins d'URSS...
(à une centaine de mètres de là...)
Cowboy et Wolf progressent lentement, le jour se lève et il leur faut trouver une planque pour passer la journée à l'abri. Ils se figent soudainement, un moteur se fait entendre et, au bruit, c'est certainement un véhicule militaire. Les deux hommes pénètrent dans une ruine et se postent, attentifs à tout ce qui les entoure.
Quelques minutes s'écoulent alors que le bruit s'amplifie, puis le véhicule s'arrête.
Les deux soldats restent vigilants. Ont-ils été repérés ?
Quelques minutes s'écoulent puis des détonations retentissent, à quelques dizaines de mètres de là. Communiquant par signes, Wolf et Cowboy décident de progresser afin de découvrir ce qu'il se passe. Avançant prudemment, ils longent une série de maisons en ruines et rejoignent une position d'observation, en surplomb de la zone.
Alors que Cowboy épaule son M16A2 équipé d'un lance-grenade et se tient prêt à réagir, Wolf aligne les organes de visée de son SiG551 sur le combattant qui vise le civil et... ouvre le feu.
Le soldat, touché en plein torse, tombe à terre et le civil se met à couvert contre le véhicule. Passé un moment de sidération les soviétiques réagissent et se mettent à couvert, qui derrière un mur qui derrière le véhicule.
Wolf, de son côté, ouvre le feu sur un soldat embusqué à un coin de mur. Les deux soviétiques, blessés, sont forcés de se jeter à couvert. Mais leurs tirs ont permis de désigner la position ennemie au mitrailleur de la bande qui, abrité par le véhicule militaire, aligne la fenêtre d'où partent les tirs ennemis.
Dans sa lunette, Bo voit le sous-officier se redresser péniblement et jeter son arme.
Mais comment songer aux semaines qui viennent alors que survivre au lendemain reste si difficile ?
Très bon !
RépondreSupprimerCela Nous rappelle nos parties de ce trés bon jeu de rôle !
Vivement la suite !
😎
Oui, ce jeu est très plaisant.
SupprimerPour l'instant je m'amuse assez avec ce système.